Confluentes Mathematici adhère au Code de la bonne conduite déontologique de la Société Européenne de Mathématiques, notamment en ce qui concerne les points suivants :

 

Responsabilités des auteurs

- Les chercheurs et les auteurs individuels doivent comprendre et appliquer des normes élevées déontologiques, notamment en ce qui concerne la publication et la diffusion de leurs recherches. Un aspect de bonne pratique est le crédit approprié et le référencement des travaux utilisés, avec des références bibliographiques convenables.

Il est important de noter que des erreurs d’attribution, ou l’absence d’attribution, d’un résultat n’est pas contraire à la déontologie, à condition que les auteurs aient soigneusement essayé à vérifier que leurs résultats réclamés sont nouveaux et à condition que l’erreur d’attribution soit corrigée convenablement et rapidement après avoir été découverte ou signalée.

La publication de résultats mathématiques comme les siennes quand l’auteur les a appris d’autres, par exemple par le biais de matériel publié, de conférences, de conversations ou de publications informelles antérieures, constitue un plagiat : c’est une forme de vol, contraire à la déontologie et constitue une faute professionnelle sérieuse .

- Chaque co-auteur doit avoir contribué de façon significative à la recherche dans tout travail publié, et chaque personne qui a contribué de manière significative à la recherche doit être nommé comme co-auteur. En outre, tous les auteurs nommés doivent accepter la responsabilité conjointe pour tout manuscrit soumis et la publication finale. C’est une faute professionnelle pour un auteur de soumettre et de publier des recherches conjointes sans le consentement de ses co-auteurs nommés.

- La plupart des mathématiques sont publiées par soumission de manuscrits à des revues ou à des actes de conférence (y compris ceux qui apparaîtront uniquement en ligne), ou par la rédaction de livres. Notre principe directeur est qu’un auteur ou des auteurs qui soumettent une œuvre à des éditeurs ou des éditeurs prennent la responsabilité de l’intégrité de ce qu’ils ont écrit, en vérifiant soigneusement que les mathématiques présentées sont correctes et que le travail des autres est reconnu de manière appropriée.

- En mathématiques, la soumission simultanée d’un manuscrit décrivant la même recherche à plus d’une revue constitue une mauvaise conduite. De même, en mathématiques, la publication de la même recherche dans plus d’une revue ou autre moyen de diffusion sans indication et références appropriées constitue une mauvaise conduite.

- Les traductions d’œuvres publiées ou non publiées doivent toujours reconnaître pleinement la source du travail.

- Un mathématicien ne doit pas faire des allégations publiques de théorèmes potentiels nouveaux ou de la résolution de problèmes mathématiques particuliers, à moins qu’il soit en même temps capable de fournir des détails complets.

 

Responsabilités des éditeurs

- Il est recommandé que les revues de mathématiques établissent et présentent clairement leurs principes déontologique de l’édition et précisent leurs responsabilités et les mesures à prendre pour enquêter et répondre aux soupçons ou aux accusations de mauvaise conduite. Les revues doivent répondre aux plaintes d’un auteur avec respect et un procédure régulière.

- Les rédacteurs doivent se conformer à des normes élevées de déontologie dans le traitement de tous les auteurs pour parvenir à une décision responsable et objective concernant la publication. Un éditeur doit se retirer de toute tâche éditoriale qui impliquerait un conflit d’intérêts de nature personnel, commercial ou professionnel. Un éditeur doit également éviter toute utilisation abusive de sa position privilégiée ou de l’information reçue dans le cadre de sa fonction éditoriale pour influencer le traitement de leurs propres documents ou de ceux de leurs collègues, étudiants ou connaissances personnelles. Jamais une information reçue en confidence ne doit être utilisée dans le travail propre de l’éditeur.

- Il est recommandé aux revues de mathématiques de préciser leurs politiques et leurs pratiques de traitement des soumissions. En particulier, un éditeur doit accuser réception d’un manuscrit. L’éditeur doit assurer le suivi d’un manuscrit soumis avec soin, et chercher diligemment d’éviter des retards excessifs dans la relecture d’un article ou dans le processus décisionnel. L’éditeur doit obtenir le consentement pour la publication soit d’un auteur agissant au nom de tous les auteurs, soit de tous les auteurs.

La date de soumission et la date de tout changement important d’un manuscrit doivent être publiées ; ceci est important, en particulier, en cas de litiges concernant la priorité.

- Les éditeurs ont l’obligation de présenter des documents et des livres mathématiques dans un format clair et précis et ils doivent veiller à ce que les symboles mathématiques, les mots et les phrases qui sont utilisés dans le travail publié soient clairs et ne constituent pas un obstacle à la compréhension. C’est une mauvaise conduite de la part des éditeurs de simplement reproduire sans amélioration des manuscrits soumis qui sont mal écrits ou présentés.

- Les rédacteurs en chef et les éditeurs doivent examiner attentivement et faire des jugements objectifs sur l’acceptation des manuscrits soumis. Normalement, ces décisisons se feront sur la base des avis des rapporteurs, mais le Comité reconnaît qu’il sera parfois clair pour les rédacteurs qu’un manuscrit soumis est considérablement inférieur aux normes de la revue, ou pas dans un domaine approprié, et peut donc être rejeté sans soumission aux arbitres ; dans ce cas, les auteurs doivent être informés avec courtoisie de ce rejet de manière rapide et motivée.

- Les rédacteurs doivent informer les auteurs potentiels des décisions prises de façon courtoise et dans des délais raisonnable, en transmettant toujours les critiques constructives et les informations fournies par les rapoorteurs. Les éditeurs peuvent décider qu’il est approprié que certains commentaires fournis par les rapporteurs soient confidentiels au Comité de rédaction et ne soient pas transmis textuellement aux auteurs.

- Un auteur peut communiquer aux éditeurs l’information qu’un énoncé mathématique ou une attribution dans son article publié est incorrect. Dans le cas où cette information est significative, il est recommandé aux éditeurs de publier une correction ou une rétractation, de préférence rédigée par l’auteur originel.

- Dans certains cas, il peut être signalé aux éditeurs par une autre personne que certains énoncés ou attributions dans un article semblent être incorrects. Dans ces cas, les rédacteurs doivent examiner attentivement les commentaires et réagir de manière proportionnée ; si approprié, ils doivent insister pour que les auteurs rédigent une correction ou une rétractation.

- Dans de rares cas, les éditeurs peuvent être convaincus que des parties d’une œuvre qu’ils ont publiées ont été plagiées d’une autre source. Dans ces cas, les éditeurs doivent demander aux auteurs de soumettre pour publication une rétractation substantielle ; en cas de refus, les éditeurs eux-mêmes doivent publier une déclaration donnant des détails sur le plagiat en jeu.

- De nombreux articles sont d’abord publiés sur le site de la revue. Il peut apparaître qu’un article ainsi publié contient des erreurs mathématiques, des attributions erronées ou a été plagié en tout ou en partie. Il est recommandé que les éditeurs conservent l’article original pour l’enregistrement historique, mais qu’ils indiquent par adjonction, à une date ultérieure, de corrections appropriées, comme ils le feraient pour un article imprimé. Dans des cas extrêmes, il se peut que les éditeurs indiquent que l’article a été « retiré » soit à la demande des auteurs, soit par décision des éditeurs ; dans ce cas, toute version imprimée ultérieure doit refléter cette décision.

- Un éditeur de revues ou de livres ne doit pas inscrire sur ses publications une personne comme « éditeur » ou « conseiller éditorial » ou similaire sans en informer pleinement la personne concernée et recevoir son accord explicit. Le nom d’une personne qui démissionne d’une telle position doit rapidement être supprimé de la liste affichée.

- Toute personne inscrite comme éditeur ou conseiller éditorial devrait connaître les normes et les procédures éditoriales et les politiques de la revue et s’y conformer, et être disposée à agir dans des cas extrêmes lorsqu’il est clair que les éditeurs ne suivent pas ce Code.

 

Responsabilités des rapporteurs

- Les rapporteurs doivent appliquer des normes élévés de déontologie dans l’évaluation de tous les auteurs. Il doivent faire des recommendations responsables et objectifs concernant la publication du matériel sous considération. Les rapporteurs visent à valider la justesse, l’importance, l’innovation et la clarté d’un manuscrit ; il transmettent leur avis aux éditeurs d’une manière soigneuse et constructive. Cependant, la responsabilité finale pour les travaux publiés reste avec les auteurs.

- Une personne chargée de donner un avis sur un article peut estimer qu’il existe un conflit d’intérêts potentiel de nature personnelle ou professionnelle, par exemple lorsqu’on lui demande d’arbitrer un manuscrit d’un étudiant, d’un collaborateur ou d’un collègue récent. Dans ce cas, le rapporteur potentiel doit discuter avec l’éditeur de tout conflit d’intérêts possible et continuer à agir uniquement avec l’accord de l’éditeur.

- Une fois qu’ils ont accepté la tâche de relecture d’un manuscrit, les rapporteurs doivent envoyer leur rapport dans un délai raisonnable, en tenant compte de la longueur du manuscrit et des demandes des éditeurs.

- Un rapporteur doit éviter l’utilisation d’informations confidentielles dont il a eu connaissance lors de l’examen d’un manuscrit.

- Un arbitre qui soupçonne tout élément de plagiat dans un manuscrit sous considération ou tout autre comportement contraire à la déontologie doit rapidement en informer les éditeurs en chef.